Ils sont cinq, dont deux qui ont fourni des offres sérieuses, selon le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Sérieuses, car financées. Manifestement, le ministre fait donc peu de cas des offres en provenance de Libye et de Dubaï, qui s'étaient déjà fait connaître.
En revanche, le gouvernement semble intéressé par l'offre du Suisse Terrae International, qui était déjà là en novembre. L'autre repreneur potentiel est une surprise. Il est arrivé au tout dernier moment. Il s'agit d'un groupe égyptien Arabiyya Lel Istithmaraat, coté à la bourse du Caire, et qui compte 20 000 actionnaires.
Il a des intérêts dans différents secteurs. Il est notamment partenaire de Peugeot en Egypte. Dans le secteur énergétique, cette société dispose de concessions pétrolières et construit deux petites raffineries en Egypte. Selon son représentant, elle garantit l’approvisionnement de la raffinerie en provenance d'Oman, à hauteur de 100 000 barils par jour.
Elle annonce la reprise de ceux des 470 salariés qui ne voudront pas partir en retraite, et offre la possibilité au fond souverain d'investissement français d'entrer au capital, ce qui correspond aux déclaration d'Arnaud Montebourg et du Premier ministre Jean-Marc Ayrault. C'est maintenant au tribunal de commerce de Rouen de se prononcer.