La date à retenir, c'est celle du 16 avril, dans deux mois et demi. La raffinerie Petroplus de Petit-Couronne disparaîtra alors juridiquement, faute de repreneur. D'ici là, un candidat peut tout à fait remettre une offre de reprise pour le site, et le tribunal de commerce de Rouen peut tout à fait décider de la retenir.
En attendant, les offres déposées ayant été jugées irrecevables par les administrateurs judiciaires et la direction, un plan de sauvegarde de l'emploi devrait être lancé. Un plan qui, faute de repreneur, se soldera par la fermeture de Petit-Couronne et le licenciement de ses 470 salariés.
Les offres sont jugées irrecevables en l'état, et c'est cette réserve que choisit de retenir Arnaud Montebourg. Pour le ministre du Redressement productif, les candidats à la reprise doivent encore finaliser leurs offres et surtout apporter les garanties financières qui permettront de les sécuriser. C'est cette version, un brin plus optimiste, qu'ont choisi aussi de retenir les salariés de Petit-Couronne.