Petroplus : les offres de reprise de la raffinerie seraient irrecevables en l’état

Dans le dossier Petroplus, cinq offres de reprise pour la raffinerie de Petit-Couronne, en France, ont été déposées mardi 5 février, et deux d'entre elles ont, dans un premier temps, été jugées sérieuses par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Mais selon la direction et les administrateurs judiciaires, aucune de ces offres ne semblent être recevable en l'état. Cette décision du tribunal de Commerce pourrait ouvrir la voie à un plan social.

La date à retenir, c'est celle du 16 avril, dans deux mois et demi. La raffinerie Petroplus de Petit-Couronne disparaîtra alors juridiquement, faute de repreneur. D'ici là, un candidat peut tout à fait remettre une offre de reprise pour le site, et le tribunal de commerce de Rouen peut tout à fait décider de la retenir.

En attendant, les offres déposées ayant été jugées irrecevables par les administrateurs judiciaires et la direction, un plan de sauvegarde de l'emploi devrait être lancé. Un plan qui, faute de repreneur, se soldera par la fermeture de Petit-Couronne et le licenciement de ses 470 salariés.

Les offres sont jugées irrecevables en l'état, et c'est cette réserve que choisit de retenir Arnaud Montebourg. Pour le ministre du Redressement productif, les candidats à la reprise doivent encore finaliser leurs offres et surtout apporter les garanties financières qui permettront de les sécuriser. C'est cette version, un brin plus optimiste, qu'ont choisi aussi de retenir les salariés de Petit-Couronne.

Partager :