Avec notre correspondante à Riyad, Clarence Rodriguez
Il s’agit d’une promesse qui est loin de satisfaire l’Arabie Saoudite, mais aussi les pays du Golfe. Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, promet en effet de renforcer les rebelles syriens, mais il refuse « catégoriquement » de les armer. Il craint en effet que les armes ne tombent entre de mauvaises mains.
Les six pétromonarchies estiment qu’il est temps que le Conseil de sécurité de l’ONU adopte une résolution pour protéger les civils syriens et leur donner les moyens de se défendre. Pour l’heure, 70 000 syriens ont été tués depuis deux ans que la Syrie est engluée dans ce conflit armé.
De son côté, le prince Saoud al-Fayçal, chef de la diplomatie saoudienne, est toujours aussi inquiet des ambitions de son voisin iranien. Il reproche aux Etats-Unis de ne pas être suffisamment ferme à l’égard de Téhéran. Ce à quoi le nouveau chef de la diplomatie américaine répond que « le temps de la diplomatie ne peut pas rester indéfiniment ouvert. »
Rencontre avec Mahmoud Abbas
John Kerry a profité de son passage en Arabie Saoudite pour déjeuner avec Mahmoud Abbas, en visite lui aussi à Riyad. Lors de cet entretien, le président de l’Autorité palestinienne a évoqué la poursuite de la colonisation et le sort des détenus palestiniens en grève de la faim.
Le décor est ainsi planté pour la venue de Barack Obama à Ramallah, autour du 20 mars prochain. Le président américain se rendra également en Israël.