Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Né en Zambie (ex-Rhodésie), Stanley Fischer est ensuite devenu citoyen américain. Et ce n’est qu’en 2005 qu’il a pris la nationalité israélienne. A la tête de la Banque centrale pendant 8 ans, il a co-piloté l’économie israélienne pendant la crise financière mondiale. L’Etat hébreu a été très peu touché. Et même si la croissance se tasse, elle a quand-même atteint les 3,2% en 2012, de quoi faire pâlir d’envie un bon nombre de pays occidentaux.
Stanley Fischer prend sa retraite anticipée à un moment particulièrement délicat. Israël attend son nouveau gouvernement après les législatives de la semaine dernière. Et le déficit budgétaire 2012 est deux fois plus important que prévu, ce qui entrainera d’inévitables coupes budgétaires.
L’Etat hébreu va donc devoir trouver un remplaçant à cet ancien numéro deux du FMI, Fonds monétaire international. Stanley Fischer s’était d’ailleurs porté candidat à la présidence du FMI en 2011 lorsque le Français Dominique Strauss-Kahn avait dû en démissionner. Mais à 68 ans à l’époque, Fischer avait dépassé la limite d’âge.
Pour l’anecdote, le gouverneur de la Banque centrale d’Israël est resté ami avec un autre ancien cadre du FMI, l’actuel Premier ministre palestinien Salam Fayyad.