Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Un millier de bureaux de vote sont ouverts aujourd’hui en Israël. Les électeurs doivent glisser dans l’urne le bulletin de l’une des 34 listes en présence.
À l’issue du vote, on connaitra la composition de la Knesset et comme aucun parti n’a jamais été en mesure de gouverner seul en Israël, le président de l’Etat, Shimon Peres, désignera parmi les têtes de listes celui qui lui parait le mieux placé pour former la future coalition de gouvernement.
Benyamin Netanyahu est le grand favori, sa liste Likoud Beitenou domine les sondages, même si son avance se tasse. Derrière on trouve le Parti travailliste qui espère bien renaître de ses cendres avec sa nouvelle dirigeante, Shelly Yachimovich. Pendant la campagne, elle s’est concentrée sur les questions économiques et sociales, en évitant soigneusement le dossier israélo-palestinien.
On a beaucoup parlé pendant cette campagne du parti sioniste religieux Habeit Hayehudi, la Maison Juive, qui se positionne à droite du Likoud de Benyamin Netanyahu et qui rejette clairement la perspective d’un Etat palestinien.
D’autres formations attendent le résultat pour savoir si elles pourront exister dans une coalition ou dans l’opposition. Il s’agit des partis juifs-religieux et de deux nouvelles formations centristes : les laïcs de Yesh Atid, et Hatnua, le parti de l’ancienne ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni.