Le palais du président syrien Bachar el-Assad a été visé par des tirs de mortier. Les rebelles ont manqué leur cible, mais l’attaque témoigne de leurs capacités croissantes à frapper au cœur de la capitale. On ignore si le président, qui dispose de plusieurs résidences à Damas, se trouvait dans son palais au moment des tirs.
Des obus sont tombés également sur le quartier voisin de Mazzé, visé déjà, avec celui de Qoudsaya, par des attentats à la bombe et à la voiture piégée. Les deux sont peuplés en majorité par la communauté des alaouites, une branche du chiisme minoritaire en Syrie, mais considérée comme proche du pouvoir.
Par ailleurs, des affrontements ont éclaté près du camp de réfugiés de Yarmouk, à Damas, entre les Palestiniens du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), mouvement favorable à Bachar el-Assad, et ceux du Hamas, hostiles au régime syrien. Dix Palestiniens pro-gouvernementaux y ont trouvé la mort.