A Doha, le Conseil national syrien affiche son unité face aux critiques

De nouveaux attentats à la voiture piégée ont secoué ce mardi 6 novembre la région de Damas, et un oléoduc a été frappé par une explosion ce matin près de Homs. Dans le centre de la Syrie, comme dans la capitale et à Alep dans le nord, les combats se poursuivent entre rebelles et soldats du régime. Pour renverser le président Bachar el-Assad, le Conseil national syrien se restructure et poursuit ses assises au Qatar. Ce matin, le chef du CNS, Abdel Basset Sayda, s’est dit prêt à discuter avec tous pour former un gouvernement en exil.

Avec notre correspondante à Doha, Laxmi Lota

L’objectif était clair ce matin : afficher l’unité face aux critiques de ces derniers jours. La conférence a d’ailleurs commencé avec la distribution dans toute la salle d’écharpes aux couleurs du Conseil national syrien.

Le président du CNS, Abdel Basset Sayda, a lancé un vibrant appel à la communauté internationale : « Pourquoi nos soutiens si nombreux n’ont-ils pas réussi à prendre une décision pour stopper le massacre ? Le peu d’alliés de Bachar el-Assad réussit à bloquer toute solution. Qu’attend la communauté internationale ? » demande encore Abdel Basset Sayda, déclenchant une salve d’applaudissements dans la salle.

Dans une allusion claire aux critiques de la secrétaire d’Etat américaine la semaine dernière, le chef du CNS questionne : « Y a-t-il un plan pour diviser la Syrie ? Si la réponse est non, alors il faut agir. »

Enfin, Abdel Basset Sayda a rappelé que le CNS serait bien présent à la réunion de l’opposition élargie ce jeudi tout en réaffirmant : « Nous y allons l’esprit ouvert, mais attention, il faut préserver le CNS. »

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