Avec notre correspondante à Doha, Laxmi Lota
La restructuration du Conseil national syrien (CNS) était prévue de longue date. Selon le responsable presse de l'instance, Ahmad Kamel, les participants ont maintenant approuvé le projet d'ouverture du CNS à 200 nouveaux membres. Ils représentent 13 groupes politiques et comptent des indépendants.
Le secrétariat général a été réduit et se réunira mardi 6 novembre. Une journée où sera présentée et débattue la fameuse initiative de l'opposant Riad Seif, un ancien député syrien. Il souhaite constituer une nouvelle direction politique de l'opposition. Son nom : le « Comité de l'initiative nationale syrienne ».
Un projet qui a suscité les réserves du CNS, qui ne veut pas être écarté de l'avenir du pays. « Il faudra bien éviter un vide politique au moment de la chute du régime de Bachar el-Assad », dit Riad Seif. Pour l'ancien chef du Conseil national syrien, Bughan Ghalioun, ce « n'est pas une mauvaise idée ». Il ajoute toutefois : « Cet organe politique ne devra pas être un substitut au CNS. »