Syrie : Damas au centre des combats, les partisans de Bachar el-Assad pris pour cible

Les violences ont fait, ce mardi 6 novembre, au moins 131 morts dont 68 civils, 44 soldats et 19 rebelles, à travers le pays. C’est la capitale syrienne qui a été particulièrement au centre des combats ces derniers jours. Aujourd’hui, à nouveau, les rebelles auraient planifié un attentat ciblé contre le régime.

C'est le frère du président du Parlement syrien qui a été assassiné, selon la télévision officielle. Depuis quelques temps la rébellion cible des responsables du parti au pouvoir, et des personnalités (acteurs, médecins) considérés comme des partisans de Bachar el-Assad.

Plusieurs bombes ont explosé dans la capitale et sa banlieue. Bilan : au moins quinze morts et plusieurs dizaines de blessés selon l'OSDH, et à Mahambal, dans le nord-ouest, une bombe qui visait des transports de troupes et des blindés des forces gouvernementales a fait douze morts - les combats dans cette localité de la province d’Idleb sont d'ailleurs très violents selon l'OSDH.

Pour l'OSDH, une solution politique d'urgence doit être trouvée.

L’ONU, elle, a fait part d'informations selon lesquelles les forces gouvernementales utiliseraient des bombes à sous-munitions, qui disséminent, qui dispersent des engins explosifs très meurtriers pour les civils, même longtemps après la fin des conflits. Damas a toujours soutenu qu'elle n'utilisait pas ce genre d'armes.

Quant à la rébellion, à en croire la Russie, elle disposerait maintenant de 50 missiles anti-aériens Stinger fournis « par l'étranger ».

Reconnaître le CNS

A Doha, au Qatar, le Conseil national syrien, réuni depuis ce dimanche 4 novembre, a reproché son inaction à la communauté internationale, et a réaffirmé son attachement à ce que le CNS malgré les critiques américaines reste la principale composante, le principal pilier de l'opposition.

Enfin, le Premier ministre britannique David Cameron s'est dit d'accord pour une sortie en toute sécurité de Bachar el-Assad du territoire syrien s'il acceptait de partir pour mettre fin au conflit.

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