En moins de trois heures, les avions de chasse ont bombardé des positions rebelles supposées plus de trente fois ce lundi matin. Ce serait, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les bombardements les plus intenses depuis l’entrée en action de l’aviation, cet été 2012.
Sous cette pluie de bombes, des combattants de l’Armée syrienne libre sont retranchés dans les vergers de la petite localité de Harasta, à 10 km au nord-est de la capitale. Selon des témoignages, ces bombardements seraient tellement puissants qu’ils seraient ressentis par les habitants du centre de Damas.
Depuis le vendredi 26 octobre, date officielle de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, plus de 350 personnes ont péri. Le régime de Bachar el-Assad et les rebelles se renvoient la balle. Chaque partie accuse l’autre d’être derrière les violations.
Les civils sont pris dans l’engrenage des violences. Une voiture piégée a d’ailleurs explosé ce matin à proximité d’une boulangerie dans les quartiers du sud-est de Damas. Le bilan, encore provisoire est de six morts. Ce sont, majoritairement, des femmes et des enfants.
L’attaque n’est pas encore revendiquée, mais la télévision d’Etat pointe du doigt les coupables. Ce sont les « terroristes », terme utilisé par le régime pour désigner les insurgés de l’armée libre.