L'avion aurait été abattu alors qu'il était en train d'attaquer le village de Khan al-Assal, dans l'ouest de la province d'Alep. Ce type d'information, difficile à confirmer, est toujours pris avec prudence mais aussi avec beaucoup intérêt. Car l'armée de l'air est le plus important atout du régime de Damas qui bombarde sans relâche les positions rebelles pour les empêcher de progresser.
Depuis le début de la révolte, les insurgés ont à plusieurs reprises affirmé avoir abattu des avions ou des hélicoptères de l'armée gouvernementale. Et la question est à chaque fois de savoir si l'opposition armée dispose de batteries ou de missiles anti-aériens. Officiellement, les pays hostiles au régime de Bachar al-Assad refusent toujours de livrer ce type d'armes aux rebelles.
Et si ceux-ci en disposent, d'une quelconque manière, c'est jusqu'ici en quantité insuffisante pour venir à bout de la suprématie aérienne du régime de Damas. On l'a d'ailleurs vu encore ce samedi, l'aviation a joué un rôle essentiel, notamment pour empêcher les insurgés de prendre une base située à la périphérie de Maaret al-Noomane, dans la province d'Alep.