En fin de semaine, les forces rebelles avaient annoncé qu'elles se battraient jusqu'à ce que l'armée fidèle au régime évacue Alep. Depuis cette déclaration, les bombardements ont redoublé d'intensité et les combats au sol sont permanents.
Cinq personnes auraient été tuées ce dimanche matin 30 septembre, dont un civil abattu par un tireur d'élite selon les rebelles. Ceux-ci dénoncent d'ailleurs des exécutions sommaires de plus en plus fréquentes. Mais ces informations sont impossibles à vérifier, comme toutes celles relayées par l'opposition ou le pouvoir en Syrie.
La destruction du vieux marché couvert d'Alep, au coeur de la vieille ville, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, semble, elle, avérée. Des images sur internet montrent d'épaisses fumées noires au-dessus des voûtes en pierre de ce site classé du XIIIe siècle.
L'opposition syrienne fait aussi état d'intenses combats ce dimanche autour de l'aéroport, où les rebelles auraient lancé une attaque pendant la nuit.
Ailleurs dans le pays, d'autres villes sont toujours pilonnées par l'armée de Bachar el-Assad, notamment dans le sud et le centre. La capitale n'est pas épargnée. Les violences touchent désormais la majorité des villes du pays. Dix-huit mois après le début d'une révolte populaire contre le régime, le conflit en Syrie aurait fait trente mille morts, un bilan qui reste très approximatif.