Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
A la tribune de l’ONU ou dans les conversations, la Syrie a été le sujet dominant de cette Assemblée générale, mais les avancées concrètes sont maigres. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a promis d’augmenter l’aide humanitaire et débloque 15 millions de dollar pour des équipements et des formations aux insurgés.
Une dizaine d’opposants exfiltrés de Syrie ont pris part à cette réunion des Amis du peuple syrien à New York. Le front des anti-Assad leur ont rappelé la nécessité absolue d’unir toutes les tendances de l’opposition. Le président français François Hollande s’est engagé en début de semaine à reconnaître un gouvernement d’opposition s’il parvient à se former.
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a également appelé à soutenir les zones de plus en larges déjà contrôlées par les rebelles. Il faut, at-il-dit, aider les opposants à mettre en place une administration dans ces « zones libérées » qui permettront d’acheminer plus facilement l’aide et le matériel et pourront servir de base à l’avancée dans le reste du pays.
Les « zones libérées », pour Didier Reynders, le ministre belge des Affaires étrangères, pourraient donc changer la stratégie internationale sur la Syrie.