Dans un communiqué, l'armée régulière syrienne affirme que des groupes terroristes armés affiliés à l'étranger ont fait exploser une voiture piégée et une bombe aux abords du siège de l'état-major. Tous les commandants et les officiers militaires sont sains et saufs. La télévision d'Etat syrienne, qui affirme que l'explosion est un double attentat-suicide, a dénombre quatre morts parmi les gardiens.
C'est un autre bilan que dresse l'Armée syrienne libre qui revendique cette action. Des dizaines de personnes auraient été tuées lors des deux explosions, d'après le Conseil militaire de l'ASL.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, de violents combats entre rebelles et militaires se sont déroulés à l'intérieur du siège de l'état-major, faisant des morts dans les deux camps. Selon une habitante jointe par téléphone, les explosions ont fait beaucoup de bruit, secouant toute la ville. De nombreuses rues ont été bloquées dans le centre de Damas.
Ce n'est pas la première fois que les symboles du régime sont visés. Le 18 juillet dernier, une attaque à la bombe visant le bâtiment de la Sécurité nationale avait tué plusieurs hauts responsables dont le beau-frère de Bachar el-Assad et les ministres de la Défense et de l'Intérieur.
Ces attentats interviennent au lendemain de l'ouverture à New York de l'Assemblée générale de l'ONU qui semble avouer son impuissance face au conflit syrien. Seul le Qatar appelle à une intervention militaire de pays arabes en Syrie.