Devant le parterre de chefs d’Etat réunis pour l’Assemblée générale de l’ONU, le président américain Barack Obama affirmé, mardi 25 septembre 2012, que le régime de Bachar el-Assad devait « prendre fin » pour « que soit mis un terme aux souffrances de la population syrienne ».
« L'avenir ne doit pas appartenir à un dictateur qui massacre son peuple », a lancé M. Obama dans un discours à la tribune. Il a estimé que le régime syrien devrait subir des « sanctions » s'il persistait à réprimer son opposition.
Barack Obama a par ailleurs dénoncé « une attaque contre l'Amérique » en évoquant l'attaque qui a coûté la vie à l'ambassadeur américain, le 11 septembre, à Benghazi, en Libye. « Nous serons implacables pour traquer ces tueurs et les mener devant la justice », a-t-il juré.
M. Obama a également qualifié de « répugnant » le film anti-islam qui a déclenché des manifestations meurtrières dans le monde musulman, tout en soulignant que cette « insulte visant non seulement les musulmans, mais aussi l'Amérique » ne justifiait aucune violence.
Il a enfin salué le « progrès » que représente le Printemps arabe, assurant qu’il fallait « honnêtement dissiper les tensions entre l'Occident et le monde arabe qui avance vers la démocratie ».
Enfin, il a promis que les Etats-Unis feraient « ce qu'ils doivent faire » pour empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire.
Avec AFP