Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Le lieutenant-colonel de l’armée de l’air, Jack Miller, porte-parole du Pentagone, a confirmé que le contingent américain devant participer à un exercice impliquant des missiles balistiques, serait moins fourni que ce qui avait été prévu à l’origine.
Selon Time leur nombre aurait été ramené de 5.000 à 1.500 ou 1.200. Un chiffre contesté par un officier américain qui sous couvert de l’anonymat a déclaré à l’agence de presse Reuters que la réduction des effectifs américains serait bien moindre. Le colonel Miller pour sa part explique le changement pour des raisons de calendrier.
L’exercice devait avoir lieu en mai, mais à la demande des Israéliens, il avait été repoussé à la fin de l'automne. Or à ce moment là, justifie le porte-parole du Pentagone, les forces américaines seront engagées dans d’autres opérations et ne pourront donc détacher dans la région autant de soldats et d’équipement qu’elles auraient pu le faire au printemps. Cela n’entravera en rien, ajoute-t-il, l’efficacité de l’exercice.
Israël minimise la décision de Washington, mais certains commentateurs se demandent si la décision de l’administration Obama n’est pas destinée à prendre ses distances de son allié, alors que Benyamin Netanyahu et Ehud Barak continuent de discuter d’une possible attaque unilatérale contre l’Iran, attaque que déconseille le gouvernement américain.