De notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Les Etats-Unis font pression sur les dirigeants israéliens pour qu'ils fassent un geste en faveur de l'Autorité palestinienne. Il pourrait s'agir d'autoriser la fourniture d'armes légères à la police palestinienne.
De sources israéliennes, on indique que Hillary Clinton aurait affirmé à ses interlocuteurs israéliens que le président Mahmoud Abbas et le Premier ministre Salam Fayyad sont les meilleurs partenaires au processus de paix avec Israël.
Mais le sujet central des entretiens de la secrétaire d'Etat américaine avec les dirigeants israéliens portait sur le dossier iranien. Mme Clinton a souligné qu'Israël et les Etats-Unis ont la même vision du problème.
« Les pressions exercées sur l'Iran sont plus fortes que jamais, a-t-elle ainsi affirmé. Ces pressions vont se poursuivre et augmenter. Nous préférons tous une solution diplomatique. Et les dirigeants iraniens peuvent encore prendre la bonne décision. Notre propre choix est clair. Nous utiliserons tous les éléments de la force américaine pour empêcher que l'Iran n'obtienne une arme nucléaire. »
Nous nous efforçons ensemble de faire en sorte que l'Iran n'atteigne pas son objectif de développer l'arme nucléaire, a rappelé de son côté le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. Les entretiens ont par ailleurs porté sur les relations entre Israël et le nouveau régime égyptien.
Enfin, une déception pour les Israéliens : Mme Clinton a indiqué qu'elle ne voyait aucune possibilité de libération anticipée pour Jonathan Pollard, condamné à la prison à perpétuité aux Etats-Unis pour espionnage au profit d'Israël.