Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
« Hier encore, nous avons reçu de nouvelles preuves montrant que l’Iran poursuit et accélère ses efforts pour se doter d’armes nucléaires ». Déclaration ce vendredi de Benyamin Netanyahu, qui recevait à Jérusalem un élu du Congrès américain.
Deux jours auparavant, c’est le chef d’état-major de l’armée israélienne qui évoquait la question. « Ceux qui pensent pouvoir détruire Israël seront confrontés à la puissance de notre armée », a mis en garde le général Benny Gantz.
Mais toutes les déclarations israéliennes ne vont pas dans le même sens. La semaine dernière, le dossier iranien a occasionné un couac retentissant au sommet du pouvoir. Dans une interview, le président Shimon Peres a estimé que son pays ne pouvait pas attaquer l’Iran sans le soutien des Etats-Unis. Des propos qui ont suscité une volée de critiques venues de l’entourage du Premier ministre Netanyahu.
Au sein du gouvernement, le ministre de la défense civile vient d’être remplacé. Au moment de céder sa place, le sortant Matan Vilnaï a estimé que son pays était prêt à « une guerre de 30 jours, sur plusieurs fronts simultanés ».