Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Le candidat républicain a dit à ses interlocuteurs israéliens exactement ce qu’ils voulaient entendre. « Comme vous, a-t-il déclaré, nous sommes très inquiets du développement des capacités nucléaires de l’Iran, et nous considérons comme inacceptable que l’Iran devienne une nation dotée de l’arme nucléaire ».
Mitt Romney a par ailleurs dit avoir discuté avec le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahu de mesures supplémentaires pouvant être prises pour convaincre l’Iran de mettre un terme à ce qu’il a qualifié de « sa folie nucléaire ».
De son côté, Benyamin Netanyahu lui a affirmé qu’il était important d’avoir une menace militaire forte et crédible, associée à des sanctions, pour avoir une chance de changer la situation. Il a répété que les sanctions et la diplomatie seules n’ont pas fait reculer jusqu’ici le programme nucléaire iranien.
Un conseiller du candidat républicain, cité par les médias israéliens, a souligné que le moment venu, Mitt Romney apportera son soutien à une éventuelle opération militaire israélienne en Iran. Et ce matin, le quotidien Haaretz affirmait que le conseiller américain à la sécurité nationale avait informé Benyamin Netanyahu d’un plan B des Etats-Unis sur des frappes préventives contre des installations nucléaires iraniennes. Une information démentie dans l’entourage du Premier ministre israélien.