Avec notre correspondante à Bagdad, Fatma Kizilboga
Le gouvernement Maliki souhaite accélérer la remise à niveau de l’aviation militaire irakienne, toujours quasi inexistante, près d’une décennie après son démantèlement ordonné en 2003 par l’administration Bush.
Il faut dire que le contexte régional inquiète vivement l’Irak, qui craint de voir les violences en Syrie déborder sur ses terres, voire encore d’assister à l’ouverture d’un nouveau front chez le voisin perse, aux activités nucléaires douteuses.
L’Iran, dont la proximité avec l’Irak n’a pas été évoquée au cours de cette visite. La question du transit d’armes iraniennes à destination du régime de Damas n’a pas été soulevée par le Général Dempsey.
Car pour le chef d’état-major américain, les relations avec l’Irak se situent désormais sur la base du partenariat et non plus de l’occupation. Mais sur le terrain, la guerre d’influence menée entre Washington et Téhéran ne semble pas prête de se terminer.