Avec notre correspondante à Bagdad, Fatma Kizilboga
Les violences ont débuté dans la soirée de dimanche au moment de la rupture du jeûne. Elles ont ensuite repris ce lundi matin de façon plus intense.
Au nord comme au sud du pays, ce sont surtout des voitures piégées qui ont été actionnées, aussi bien sur des marchés, des parkings, qu'aux abords de bâtiments officiels et de bases militaires.
Pour l'heure, aucun de ces attentats, vraisemblablement coordonnés, n’a été revendiqué, mais ils interviennent quelques heures à peine après la diffusion d’un message sur un site internet jihadiste.
Dans un communiqué, un responsable d’al-Qaïda annonce le commencement d’une nouvelle étape en Irak et appelle à la reprise des attaques, qui viseraient notamment des juges, des procureurs, sans oublier les forces de sécurité et les gardiens de prisons afin d’assurer l’évasion de certains militants de la nébuleuse.
Les autorités se gardent de tout commentaire, mais les Irakiens s’interrogent sur les liens entre la reprise des violences en Irak et la situation en Syrie. Car si la frontière reste officiellement fermée, son contrôle reste très difficile pour une armée irakienne toujours dépourvue d’aviation.