La population d'Alep décimée par les bombardements

En Syrie, cette journée du mardi 21 août a de nouveau débuté dans la violence. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) rapporte la mort d'au moins neuf personnes, dont deux femmes et deux enfants à l'aube, dans des bombardements à Alep, la deuxième ville du pays. La journée d'hier avait déjà été particulièrement meurtrière. Sur le plan international, les Etats-Unis n'écartent plus l'hypothèse d'une intervention militaire en cas d'utilisation ou de déplacements d'armes chimiques en Syrie ; que ce soit par le régime ou par les rebelles.

Parmi les victimes des bombardements d'Alep ce mardi 21 août au matin, l'OSDH parle d'un garçon de neuf ans et d'une fillette de cinq ans. Par ailleurs, deux localités de la province, Marea et Tall Rifaat, ont été bombardées par les forces gouvernementales.

L'OSDH affirme qu'au moins 167 personnes ont été tuées hier à travers le pays, dont 88 civils, 32 rebelles et 47 soldats. 26 d'entres eux auraient péri dans la seule province de Damas. L'ONG syrienne d'opposition basée à Londres précise que douze corps, dont ceux de deux enfants, ont été retrouvés dans le quartier de Qaboun à Damas.

Le Japon a également confirmé la mort d'une journaliste de l'agence Japan Press au cours d'une fusillade à Alep. L'OSDH signale enfin la disparition de trois autres journalistes, dont une Libanaise et un Turc.

Hier, les combats ont reboublé entre l'Armée syrienne libre et les forces de Bachar el-Assad à Alep, mais aussi à Damas, où des affrontements ont éclaté dans plusieurs quartiers de l'est et du sud.

Lundi encore, l'ASL signalait un assaut d'hélicoptères gouvernementaux sur la ville de Qastal Maaf proche de la frontière turque.

Partager :