Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak explique que cette attaque doit servir de « signal d’alerte » pour que l’Egypte intervienne dans le Sinaï, un immense désert, une zone de tous les trafics, où les groupes militants jihadistes ont signé plusieurs attaques anti-israéliennes et anti-égyptiennes depuis la chute d’Hosni Moubarak début 2011.
L’attaque du 5 août n’a pas été revendiquée. Et il est impossible de savoir si les assaillants ou les commanditaires sont des Palestiniens de la bande de Gaza, comme l’expliquent certaines sources egyptiennes.
Terminal de Rafah fermé
Il y a un an, en août 2011, lorsqu’un commando s’était infiltré du Sinaï égyptien pour tuer huit Israéliens près de la station balnéaire d’Eilat, l’armée israélienne avait aussitôt éliminé plusieurs membres d’un groupe armé palestinien de Gaza, l’accusant d’avoir fomenté cette attaque.
Depuis hier rien de tel. En revanche, aussitôt après l’attentat de dimanche, les autorités égyptiennes ont fermé le terminal de Rafah, entre la bande de Gaza et l’Egypte. En ce qui concerne le Hamas, le parti islamiste qui contrôle l’enclave palestinienne, il a clairement condamné l’attaque contre les gardes-frontière égyptiens.