Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Il n’y a pas eu de réponse claire de Vladimir Poutine aux demandes israéliennes sur le dossier du nucléaire iranien. Le président russe s’est contenté de souhaiter que le sujet soit résolu pacifiquement pour le bien de toutes les parties. « Il faut éviter toute action que l’on pourrait regretter par la suite », a affirmé Vladimir Poutine. Evoquant le Printemps arabe, le président russe a indiqué que son pays s’efforce de convaincre ses partenaires que les changements démocratiques doivent se dérouler de manière « civilisée ».
Présent en Israël pour une visite de deux jours à la tête d’une délégation de 300 personnes, le président russe a eu des entretiens avec son homologue israélien Shimon Peres et avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Ce dernier lui a demandé de transmettre au président palestinien Mahmoud Abbas un message : « Je suis prêt à le rencontrer à tout moment et en tout lieu pour faire avancer le processus de paix ». Et il a ajouté qu’il était nécessaire de trouver le moyen de mettre fin aux tueries et à la terrible souffrance du peuple syrien.
Dès son arrivée en Israël, le président russe s’est rendu dans la station balnéaire de Netanya pour inaugurer un monument à la mémoire des soldats de l’Armée rouge qui ont contribué à la victoire sur l’Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Une autre visite dans la vieille ville de Jérusalem a été annulée à la dernière minute.
Ce mardi 26 juin, Vladimir Poutine est reçu au siège de la présidence palestinienne à Bethléem ; il y est accueilli par son homologue Mahmoud Abbas. Le président russe se rend par la suite en Jordanie où il aura un entretien avec le roi Abdallah II.