La trêve aura été de courte durée. L'accord trouvé mercredi 20 juin entre Israël et le Hamas sous médiation égyptienne a été rompu vendredi. Les raids israéliens ont repris dans l'après-midi, en réponse au tir de deux roquettes en direction de l'Etat hébreu. Deux palestiniens ont été tués lors de ces attaques, une vingtaine d'autres blessés.
Trois autres raids ont ensuite été menés au milieu de la nuit. Dans un communiqué, l'armée israélienne explique qu'elle visait spécifiquement des objectifs du Hamas. Elle précise également qu'elle considère le mouvement islamiste au pouvoir comme « le seul responsable des activités terroristes émanant de la bande de Gaza ».
Après deux jours de relative accalmie, c'est donc le retour de l'habituel engrenage. Ce samedi matin, une vingtaine de roquettes ont été tirées sur la ville de Sderot, faisant un blessé selon la police.
L'armée israélienne a répondu par deux nouveaux raids aériens. Le premier visant les auteurs des tirs n'a pas atteint sa cible, deux civils palestiniens ont été blessés. Quant au deuxième raid de la matinée, il a fait une victime : un garçon palestinien âgé de six ans.
La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, ont menacé ce samedi à Gaza de rompre la trêve annoncée mercredi avec Israël : « Les frappes aériennes de l'ennemi sioniste sont de nouveaux crimes. Nous ne resterons pas silencieux face au crimes » israéliens, ont assuré les Brigades al-Qassam dans un communiqué.