Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Le communiqué est un premier pas : « En réaction aux efforts égyptiens pour tenter de faire cesser l'attaque contre notre peuple, nous les Brigades al-Qassam et toutes les factions de la résistance, déclarons notre engagement à cesser cette série d'affrontements du moment qu'(Israël) s'engage à cesser ses crimes ». La branche armée du Hamas propose donc une trêve, rendue possible par les efforts de médiation de l'Egypte.
D'autant que la journée qui s'est écoulée a été une nouvelle fois meurtrière. Parmi les deux Palestiniens tués ce mercredi dans la bande de Gaza, un adolescent de 14 ans, victime d’un raid israélien dans lequel son père a été grièvement blessé. Un peu plus tôt, un autre tir a visé deux hommes circulant à moto à Rafah, dans le sud de l’enclave palestinienne. L’un des passagers a été tué, l’autre grièvement blessé.
Selon l’armée israélienne, les deux Palestiniens ont été visés pour leur implication dans le « jihad international ». Et ils auraient joué un rôle central dans l’attaque qui a coûté la vie à un civil israélien lundi, à la frontière entre l’Etat hébreu et l’Egypte, non loin de la bande de Gaza.
Depuis lundi, les groupes armés de Gaza ont tiré une cinquantaine de roquettes - artisanales ou non - en direction d‘Israël. L’un de ces engins a touché une maison, sans faire de victime. En coulisse, des responsables égyptiens seraient actuellement à l’œuvre pour tenter de rétablir l’accalmie de fait, entre Israël et les groupes armés de Gaza.