Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
Pour Washington, il n’y a aucun doute, la répression se poursuit en Syrie, et la Russie n'y est pas étrangère. Mardi, Hillary Clinton a affirmé que le régime du président Bachar al-Assad a recours à l’artillerie lourde. Et la secrétaire d’Etat américaine a reproché à Moscou de livrer des armes de combats à son allié syrien, notamment de l’artillerie lourde et des hélicoptères.
Selon elle, la Russie a assuré que les livraisons d'armes à Damas n'avaient « pas de lien » avec les massacres perpétrés par le régime envers sa population. Ce qui n'a pas l'air de convaincre les Etats-Unis.
Malgré ces inquiétudes, les Etats-Unis soutiennent le nouveau plan de Koffi Annan, émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, qui prévoit d’intégrer la Russie au groupe de contact chargé de négocier avec Damas. Par contre, hors de question pour Washington que l'Iran intègre ce groupe, a précisé Hilary Clinton.