Avec notre correspondant à New York,Karim Lebhour
L’application de son plan de paix est un échec et Kofi Annan veut maintenant que tous les pays influents en Syrie se rassemblent et parlent d’une seule voix. Ce groupe de contact comprendrait notamment la Russie et la Chine, alliés du gouvernement syrien, mais aussi l’Arabie Saoudite et le Qatar qui soutiennent l’opposition.
« Nous avons besoin d’une unité plus forte. Ce problème ne peut pas être du seul ressort du Conseil de sécurité. D’autres gouvernements ont de l’influence en Syrie et doivent en user pour stopper ce bain de sang », a affirmé Kofi Annan.
Les pays occidentaux se montrent pour l’instant très réservés sur cette nouvelle initiative, notamment parce que l'émissaire de l'ONU voudrait y associer l’Iran, un pays qui, dit-il, a un rôle à jouer dans la crise syrienne (voir, ci-dessous, le point de vue de l'ambassadrice américaine sur ce point).
Mais Kofi Annan prévient : si la communauté internationale ne surmonte pas rapidement ses divisions, la situation en Syrie deviendra « incontrôlable » et pourrait exploser au delà de ses frontières.