Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu
L’aide humanitaire va enfin parvenir à la population civile syrienne. Le régime de Bachar el-Assad autorise l’accès à certaines zones du pays à l’ONU et aux organisations non gouvernementales. L’annonce en a été faite lors d’une réunion convoquée à Genève par les Nations unies.
Quatre régions - Homs, Idleb, Deraa et Deir Ezzor - sont concernées par ce feu vert. Déjà une mission de reconnaissance et d’évaluation a été dépêchée sur place. Les organisations internationales vont travailler avec le Croissant-Rouge syrien.
Soulagés, les responsables de l’ONU et de pays donateurs se gardent tout de même de tout optimisme exagéré. Ils attendent une concrétisation de l’accord passé par écrit pour crier victoire.
L’entente a été conclue sur un plan élaboré par le gouvernement syrien, qui a garanti l’octroi de visas au personnel international. Selon les derniers chiffres avancés par l’ONU, un million de civils, au bas mot, sont dans un besoin urgent d’entraide alimentaire et médicale.