Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Devant le Conseil de sécurité, le chef des observateurs de l’ONU, le général Mood, a fait état des traces de chars et d’obus de mortier retrouvés à Houla et qui sont la signature des forces syriennes. Une grande partie des victimes ont été tuées par des éclats d’obus, d’autres par balles, à bout portant.
La Russie a émis des doutes sur la responsabilité du gouvernement syrien, parlant d’une situation « confuse », mais s’est tout de même associée à cette condamnation. Seul l’ambassadeur syrien a nié en bloc et dénoncé un « tsunami de mensonges ».
Kofi Annan, l'émissaire international, est attendu ce lundi en Syrie. Ses moyens d’action semblent maintenant très limités, alors que les violences ont franchi un nouveau seuil. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon reconnaît que les observateurs, non armés, n’ont pas réussi à faire cesser les violences en Syrie et que leur rôle est mal compris par la population qui ne voit aucune amélioration.