Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Dans le ciel, un hélicoptère et un ballon dirigeable blanc ; au sol : un impressionnant dispositif de sécurité, avec notamment des policiers à cheval. La marche de Jérusalem, c’est une mer de drapeaux blancs et bleus frappés de l’étoile de David. La plupart des participants sont des adolescents ou de jeunes adultes qui s’époumonent en entonnant des chants nationalistes.
Il y a en fait deux défilés simultanés, deux itinéraires : l’un pour les hommes l’autre pour les femmes, car la plupart des marcheurs sont en effet très religieux. L’atmosphère est un peu plus tendue lorsque le cortège entre dans la vieille ville de Jérusalem, par la porte de Damas, celle du quartier musulman.
La police tente de maintenir à distance la foule des marcheurs et quelques contre-manifestants, Palestiniens ou Israéliens de gauche. Il y a des invectives, des quolibets, des sifflets, des provocations, quelques insultes et, de temps à autre, un brusque mouvement de foule lorsque les forces de sécurité israéliennes repoussent les contre-manifestants. Certains d’entre-eux ont été interpellés.