Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Les propos très sévères de Ban Ki-moon viennent après une série d’avertissements de plusieurs officiels de l’ONU à commencer par Kofi Annan.
Bachar el-Assad a accepté le plan de paix qui prévoit l’ONU que les soldats syriens, leurs chars et leurs mortiers rentrent dans leurs casernes. Or les observateurs de l’ONU ont constaté que ce n’est toujours pas le cas. Ban Ki-moon en conclut que le gouvernement syrien ne tient pas ses promesses et parle d’une situation inaceptable. A l’ONU, les diplomates doutent ouvertement des intentions des dirigeants syriens.
L’ONU n’est pas pour autant prête à aller au delà des mots. L’appel de la France à considérer une intervention militaire a été accueillie très froidement. La Russie juge que tout recours à la force serait «contre-productif». Dans sa déclaration adoptée jeudi au Caire, la Ligue arabe a pris soin de supprimer toute référence au chapitre 7 de la charte des Nations unies, qui autorise les Etats membres à utiliser la force pour protéger les civils.