La trêve est décidément bien fragile en Syrie. Les activistes de l'opposition signalent une dizaine de nouvelles victimes ce dimanche dans quatre quartiers de la province centrale de Homs et à Douma, à l'est de Damas.
Pour la plupart, il s'agit de civils tués, selon l’OSDH, par des tirs de l'armée syrienne, alors même que des observateurs ont mené une tournée dans la province de Homs. Ils étaient accompagnés par le porte-parole de l'armée syrienne libre, porte-parole qui signale des tirs d'intimidation depuis des barrages militaires pour disperser les habitants entourant l'équipe d'observateurs.
L'opposition fait état de morts dans la province d'Idleb au nord-ouest, à Damas et dans sa banlieue Douma, où a eu lieu un violent assaut ce dimanche.
Si l'opposition et l'Armée syrienne libre (ASL) ont salué le vote du Conseil de sécurité, ils mettent toutefois en garde contre les tactiques du régime pour ne pas se conformer au plan Annan.
Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) fait savoir de son côté que la Jordanie voisine a besoin d'aide pour accueillir les dizaines de milliers de réfugiés syriens.
Pour Samir Ibrahim du Syrian Network for Human Rights basé à Homs, les deux observateurs que les Nations unies ont décidé de laisser dans la ville, ce n'est pas suffisant.