Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Les observateurs de l’ONU ont effectué mardi 17 avril leurs premières patrouilles en Syrie. Une sortie très encadrée par l’armée syrienne dans la ville de Deera. L’avenir de cette mission pose déjà question alors que les observateurs doivent préparer l’arrivée de plusieurs centaines d’hommes dans les semaines prochaines.
Or, pour l’instant, le cessez-le-feu n’est pas respecté. Les violences continuent, a noté l’Américaine Susan Rice au siège de l’ONU, et les conditions ne sont pas réunies pour envoyer sur place le reste de la mission.
Les observateurs attendent également le feu vert des autorités syriennes pour se déplacer librement, comme prévu par la résolution de l’ONU. Là encore, certains diplomates accusent Damas de faire de l’obstruction et de volontairement tarder à donner les autorisations nécessaires.
Le Conseil de sécurité recevra d’ici la fin de la semaine un rapport sur les premiers pas de cette mission d’observation en Syrie et devra décider alors de la poursuivre ou pas.