Un témoin oculaire à Homs parle d’au moins huit obus tombés sur la ville. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, basé à Londres, le bombardement aurait fait plusieurs morts et blessés. Par ailleurs, toujours selon la même source, des victimes civiles seraient également à déplorer à Dmeir, à 40 kilomètres de Damas.
L’Observatoire confirme donc la rupture du cessez-le-feu par les forces gouvernementales, mais sans trop la dramatiser. Pour le président de l’Observatoire, Rami Abdel Rahmane, la situation est actuellement « globalement positive », car, certes, « il y a eu quelques violations du cessez-le-feu, mais il n’y a pas de combats ».
Néanmoins, des militants de l’opposition estiment que, tout en appréciant la diminution du nombre des victimes, il faut rappeler qu’un véritable cessez-le-feu signifie que personne n’est tué.
Le Conseil national syrien appelle à ce que les observateurs internationaux soient envoyés en Syrie aussi rapidement que possible, pour surveiller le plein respect du cessez-le-feu directement sur place.