Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
L’envoi d’un premier groupe d’observateurs en Syrie devait être une simple formalité. Finalement, la question a tourné à la polémique devant le Conseil de sécurité. Les alliés et les adversaires du régime syrien divergent sur le degré d’autonomie a accorder à cette mission : pour l’Europe et les Etats-Unis, les observateurs de l’ONU doivent pourvoir se déplacer librement et rencontrer qui ils veulent en Syrie.
La Russie, au contraire, veut que le Conseil se contente d’autoriser leur déploiement et que Damas conserve un certain contrôle sur eux.
Un vote est prévu ce samedi matin, à New York, pour trancher ce désaccord. Un contretemps qui montre que l’unité autour de la mission de Kofi Annan est fragile, entre ceux qui veulent préserver Bachar el-Assad et ceux qui compte bien obtenir son départ.