Avec notre correspondante à Québec, Pascale Guéricolas
Accueilli à bras ouverts par le Premier ministre canadien Stephen Harper, Benyamin Netanyahu se sentait en terrain ami lorsqu’il a abordé la question des relations entre son pays et l’Iran ce vendredi. Devant son hôte, il a dévoilé les arguments qu’il fera valoir lundi au président américain Obama, un peu comme dans une répétition générale.
Le Premier ministre a fait valoir qu’Israël a le droit de se défendre contre un pays qui veut le détruire. Avec son homologue canadien, le dirigeant israélien a discuté de la menace que représente l’Iran pour l’Etat juif. Selon lui, on ne peut pas faire confiance aux Iraniens s’ils reprennent des négociations sur le programme nucléaire.
Il ne s’agirait, selon Benyamin Netanyahu, que d’une façon pour l’Iran de gagner du temps. Autrement dit, il ne faut pas que la communauté internationale tombe dans ce piège. Pour le chef du gouvernement israélien, les frappes préventives demeurent donc une nécessité.
Même si, par le passé, le Premier ministre canadien a endossé lui aussi ce discours guerrier, Stephen Harper a adopté cette fois-ci une attitude moins belliqueuse, en répétant son appui à une résolution pacifique de ce conflit.