Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Ces manœuvres anti-aériennes visent à protéger les centres sensibles du pays, en particulier les installations nucléaires de l’Iran.
Une panoplie de missiles, de systèmes de radars et d’avions de combat seront utilisés. Il s’agit d’un message très clair à Israël qui menace d’attaquer les sites nucléaires de l’Iran.
Comme si cela ne suffisait pas, Téhéran, qui a déjà annoncé l’arrêt de ses ventes de pétrole à la France et à la Grande-Bretagne, a assuré qu’il pourrait également cesser ses exportations de pétrole vers l’Italie, l’Espagne et la Grèce, mais également l’Allemagne, le Portugal et la Hollande. Immédiatement, les prix du pétrole se sont envolés pour atteindre leur plus haut niveau depuis plus de huit mois.
L’Iran refusera de vendre son pétrole aux pays européens qui ne s’engagent pas dans des contrats à long terme. Or les Européens ont décidé d’arrêter tout achat de pétrole iranien à partir du 1er juillet. « Les cours du pétrole vont atteindre les 150 dollars », a prédit le vice-ministre iranien du Pétrole, Abbas Araghchi.
L’Iran, qui a également annoncé être prêt à négocier sur le dossier nucléaire, veut mettre la pression sur les pays occidentaux. En effet, la hausse des prix du pétrole qui permet à l’Iran d’augmenter ses revenus pétroliers frappe directement les économies européennes déjà mal en point.