Avec notre correspondante à Strasbourg, Joana Hostein
« Le régime Assad est presque derrière nous. Sans vous, nous mettrons quelques mois à l’anéantir complètement. Avec votre aide ce sera plus rapide », Fawaz Tello, membre du Conseil national syrien la principale instance de l’opposition en Syrie, interpelle les membres du Parlement européen à Strasbourg ce lundi.
Et pour mettre fin aux massacres commis par le régime de Damas, ce militant demande l’aide de la communauté internationale : « Comment ? Simplement en soutenant la révolution syrienne, de toutes les manières possibles. Avec des aides, de l’argent, et des armes aussi. Pourquoi les tueurs pourraient être armés et les personnes qui se font tirer dessus interdites de se défendre ? »
Le blogueur syrien de Homs qui l’accompagnait, Danny Abdul Dayem a décrit les atrocités commises dans sa région : viols, massacres à l’aveugle, répression de toute tentative d’assistance médicale… « Il faut, a-t-il déclaré aux eurodéputés, une zone d’interdiction aérienne. Il faut des actes et non plus des discussions ».
Pas sûr que les propos de ces deux militants trouvent un écho au Parlement européen. La résolution qui doit être adoptée ce jeudi, sera au mieux, très générale.