Avec notre correspondante à Bagdad, Fatma Kizilboga
Pour la première fois depuis le retrait des troupes américaines, Bagdad admet ses difficultés à contrôler les frontières du pays. Des lacunes qui justifient en partie la position irakienne quant aux sanctions visant la chute du régime de Bachar el-Assad.
A mesure où la répression s’intensifie à l’intérieur des terres, l’effectif de soldats syriens postés à la frontière avec l’Irak est en baisse, une situation qui facilite la contrebande d’armes. Plus déroutant, ces déclarations interviennent alors que les services de renseignements américains soupçonnent la branche irakienne d’al-Qaïda d’être à l’origine des attentats sanglants qui ont secoués hier la ville d’Alep.
Désormais, la question des liens entre les salafistes qui ont rejoint les rangs de l’Armée syrienne libre et al-Qaïda en Irak, un groupe armé du même mouvement islamiste, est soulevée. Pour l’heure, le gouvernement Maliki se garde de tout commentaire supplémentaire, notamment en ce qui concerne le transit d’armes en provenance d’Iran destinées au régime alaouite.