Deux explosions au moins ont frappé Alep, la deuxième ville du pays, relativement épargnée par les violences jusqu'ici. Les attaques à la voiture piégée visaient un centre des renseignements militaires et le siège des forces de sécurité. C'est ce que rapportent la télévision d'Etat et l'agence officielle Sana qui diffuse sur son site Internet des images de corps mutilés. Les victimes seraient des soldats et des civils.
Selon les medias officiels, ces attentats sont l'œuvre de gangs terroristes. C'est comme cela que les autorités appellent l'opposition. L'opposition, elle, par la voix de l'armée syrienne libre, pointe du doigt le régime. C'est un moyen selon elle, de détourner l'attention de la situation à Homs.
Homs, haut lieu de la contestation dans le centre de la Syrie, continue d'être pilonné par l'armée. Les chars sont en action. Les affrontements auraient fait 450 morts en une semaine. Et les habitants, assiégés, manquent de tout. La nourriture et les soins font de plus en plus défaut.