Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
Dans le communiqué publié le 6 février, le département d'Etat affirme que son ambassade n'est pas suffisamment protégée. « Nous avons fait transmettre nos inquiétudes auprès du gouvernement syrien, mais le régime n'a pas su y apporter de réponse adéquate », écrit la porte-parole du ministère américain, Victoria Nuland. Mais au-delà de la question sécuritaire, l'administration Obama envoie également un message à la Russie et à la Chine.
« Tout miser sur Assad, c'est se vouer à l'échec », affirme le porte-parole de la Maison Blanche. Jay Carney qui avertit les deux grandes puissances sans les nommer : « Nous continuons à travailler avec la communauté internationale et à faire tout notre possible pour augmenter la pression sur lui, et faire comprendre à tout le monde qu'il ne devrait pas vouloir placer un pari sur le régime d'Assad parce que c'est un pari perdant».
Un haut responsable du Trésor américain est attendu à Moscou ce mardi. Daniel Glaser est chargé de la lutte contre le financement du terrorisme, et la Syrie figure au menu des entretiens qu'il doit avoir avec ses homologues russes.