C’est naturellement en premier lieu la France qui réclamait l’ouverture d’une enquête sur les raisons du décès du reporter envoyé en Syrie par la télévision publique française. Le président Nicolas Sarkozy a personnellement appelé les autorités syriennes, non seulement à élucider les circonstances de la mort de Gilles Jacquier mais aussi à assurer la protection des journalistes sur le territoire syrien.
Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a également réclamé une enquête menée en toute transparence, et il l’a fait sur les ondes de la chaîne pour laquelle travaillait Gilles Jacquier, France 2 : « Il faut que l’enquête établisse l’origine de ces événements, l’origine du tir en particulier qui est responsable de cela pour en tirer ensuite les conséquences. Ce que nous demandons c’est la transparence la plus totale sur ces événements ».
Il est difficile de prévoir quel degré de transparence choisiront les autorités syriennes pour l’instruction de cette affaire. En tout cas, l’explication officielle de l’origine de l’attaque est déjà quasiment prête, en effet, la commission doit enquêter « sur les circonstances d’une attaque terroriste ».