Le Congrès américain a débloqué 40 millions de dollars, a indiqué jeudi 29 décembre le département d'Etat. Soit un cinquième d'une enveloppe de 192 millions destinée aux infrastructures en Cisjordanie, mais aussi dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas.
Ces fonds, dûment votés en leur temps, avaient été gelés suite à la tentative palestinienne d'adhérer en tant qu'Etat à l'ONU. C'est un nouveau pas vers la normalisation de l'aide américaine, après qu'un premier versement a déjà été autorisé en novembre, pour que l'autorité palestinienne puisse disposer d'un autre crédit de 200 millions de dollars devant revenir pour l'essentiel aux forces de police.
Et la diplomatie américaine espère obtenir d'autres déblocages encore après la rentrée parlementaire, car elle estime que la poursuite de l'aide économique et humanitaire aux Palestiniens est aussi dans l'intérêt des Etats-Unis et même d'Israël.
L'Autorité palestinienne n'a pourtant pas l'intention de mettre un terme à sa politique de pleine intégration dans le système onusien. Après avoir adhéré à l'Unesco le 31 octobre, elle envisage de se porter candidate au sein de 16 autres organisations internationales.