Avec notre correspondant à Vienne, Blaise Gauquelin
C’est un accord a minima qui a été trouvé à Vienne, les Occidentaux voulant plus que tout éviter la division des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies au sujet de l’Iran.
Alors qu’on parlait encore à Paris, à Londres, à Washington d’adopter des sanctions contre la République islamique la semaine dernière, aujourd’hui les Occidentaux sont seulement d’accord avec les Russes et les Chinois pour exprimer leur « profonde inquiétude ».
Tel qu’il a été présenté aux journalistes, le texte ne fixe aucune échéance à l’Iran pour répondre aux questions que posent le dernier rapport de l’AIEA. Pourtant, en conférence de presse, le directeur de l’Agence, le Japonais Yukiya Amano affirmait de nouveau que selon ses conclusions, l’Iran a travaillé à la mise au point de la bombe atomique.
En mars prochain, l’AIEA devra simplement informer la communauté de l’état de sa coopération avec l’Iran.