La Syrie avait promis qu'elle respecterait le plan de paix proposé par la Ligue arabe le 2 novembre. Or il n'en a rien été. La violence n'a pas cessé, bien au contraire, plusieurs dizaines de personnes ont été tuées en quinze jours.
La Ligue arabe devrait donc logiquement mettre sa menace à execution. C'est-à-dire, suspendre, à compter de ce mercredi 16 novembre, la Syrie des travaux de l'organisation et peut être aussi prendre des sanctions économiques contre le pays. Ce qui isolerait un peu plus le régime de Bachar el-Assad.
La Syrie est déjà sous le coup de sanctions de la part des Européens et des Américains. Même la Turquie abandonne son ancien allié. Ankara a décidé de stopper ses explorations de pétrole menées conjointement avec la Syrie et menace d'arrêter de lui fournir de l'électricité.
Seule l'Iran, la Russie et la Chine continuent de soutenir Damas, mais pour combien de temps. Les Occidentaux espèrent que les prises de positions de la Ligue arabe contraindront Moscou et Pékin à changer d'avis et à voter en faveur de sanctions à l'ONU contre la Syrie.