Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Les membres du gouvernement israélien ont pour consigne de ne pas discuter du contenu du rapport de l’AIEA avec les médias. Les journaux israéliens -eux- publient de longues analyses de ce document de l’Agence de Vienne, notant que l’AIEA écrit désormais noir sur blanc ce que les services de renseignements occidentaux et israéliens avaient bien voulu laisser filtrer ces dernières années à propos des travaux nucléaires de la République islamique.
Les analystes israéliens et les responsables, qui s’expriment sous couvert de l’anonymat, estiment que la balle est désormais dans le camp de la communauté internationale et qu’il est temps de durcir les sanctions contre Téhéran. Une position qui n’efface pas les déclarations et commentaires de ces derniers jours à propos d’une éventuelle frappe préventive israélienne contre les sites nucléaires iraniens.
Israël a déjà montré dans le passé qu’il pouvait attaquer les installations nucléaires d’un pays hostile. Ce fut le cas avec l’Irak au début des années 1980. Ce pourrait être le cas avec l’Iran si l’Etat hébreu estime que son existence est en danger.