Avec notre correspondant à Vienne, Blaise Gauquelin
L’AIEA n’écrit pas que l’Iran veut la bombe atomique mais elle dit avoir de « sérieuses inquiétudes » sur une éventuelle portée militaire du programme nucléaire iranien.
Et pour étayer son rapport, l’agence se base sur des informations qu’elle qualifie de crédibles.
Elle indique notamment que « l'Iran a mené des activités visant à développer un dispositif explosif nucléaire » avant 2003. Ces activités auraient eu lieu dans le cadre d’un programme absolument structuré. Certaines d’entre elles pourraient toujours être en cours.
Et pour étayer son rapport, l’AIEA a bénéficié d’informations fournies par dix pays membres, il s’agit vraisemblablement de pays occidentaux. Elle s’est également basée sur le travail de ses enquêteurs. Par la voix de son représentant à Vienne, l’ambassadeur Ali Asghar Soltanieh, l’Iran a immédiatement estimé que ce rapport n’était pas « équilibré », qu’il n’avait pas été « réalisé de façon professionnelle » et qu’il était « motivé par des ambitions à visée politique ».