Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
« Il n’y a pas de trêve, a proclamé Benyamin Netanyahu, lors de la réunion hebdomadaire de son gouvernement, l’ennemi paiera le prix fort, jusqu’à ce qu’il mette un terme à ses tirs de roquettes ».
Et immédiatement après, l’aviation israélienne est entrée en action. Elle a pris pour cible une cellule du front démocratique à Gaza, qui selon un porte-parole israélien, s’apprêtait à tirer des missiles de type Grad sur le territoire israélien. Le raid a fait un mort et un blessé, côté palestinien.
Dans la matinée, le président israélien Shimon Perez avait comparé les actes des lanceurs de roquettes, à une véritable déclaration de guerre.
Quant au député Shaul Mofaz, du parti d’opposition Kadima, il a lancé un appel à l’élimination des dirigeants du Hamas et du Jihad islamique. « Il est inconcevable, a affirmé l’ancien chef d’état-major israélien, qu’un groupe de terroristes - à ses dires - prennent en otage la population du sud israélien ».
Ce qui inquiète particulièrement en Israël, c’est la nouvelle technique utilisée pour les tirs de roquettes à partir de Gaza. Il ne s’agit plus de missiles de fabrication artisanale tirés au coup par coup mais de roquettes militaires montées sur camion et tirées par salves, ce qui les rend potentiellement beaucoup plus meurtrières.