Israël : « Il n’y a pas de trêve, l’ennemi paiera le prix fort»

La trêve qui avait en principe débuté ce dimanche matin 30 octobre dans la bande de Gaza est déjà remise en cause. Les groupes armés de Gaza et Israël l'avaient conclu après une journée de violences. Samedi, neuf combattants du Jihad islamique ont été tués au cours de raids israéliens menés en représailles après des tirs de roquettes qui ont fait plusieurs blessés et un mort à Ashkelon. L'escalade s'est poursuivie dimanche avec un autre raid aérien israélien à Rafah dans le sud de la bande de Gaza qui a fait un mort. 

Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul

 

« Il n’y a pas de trêve, a proclamé Benyamin Netanyahu, lors de la réunion hebdomadaire de son gouvernement, l’ennemi paiera le prix fort, jusqu’à ce qu’il mette un terme à ses tirs de roquettes ».

Et immédiatement après, l’aviation israélienne est entrée en action. Elle a pris pour cible une cellule du front démocratique à Gaza, qui selon un porte-parole israélien, s’apprêtait à tirer des missiles de type Grad sur le territoire israélien. Le raid a fait un mort et un blessé, côté palestinien.

Dans la matinée, le président israélien Shimon Perez avait comparé les actes des lanceurs de roquettes, à une véritable déclaration de guerre.

Quant au député Shaul Mofaz, du parti d’opposition Kadima, il a lancé un appel à l’élimination des dirigeants du Hamas et du Jihad islamique. « Il est inconcevable, a affirmé l’ancien chef d’état-major israélien, qu’un groupe de terroristes - à ses dires - prennent en otage la population du sud israélien ».

Ce qui inquiète particulièrement en Israël, c’est la nouvelle technique utilisée pour les tirs de roquettes à partir de Gaza. Il ne s’agit plus de missiles de fabrication artisanale tirés au coup par coup mais de roquettes militaires montées sur camion et tirées par salves, ce qui les rend potentiellement beaucoup plus meurtrières.
 

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