Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
C’est presque devenu une routine. Chaque année quand Mahmoud Ahmadinejad s’adresse à l’Assemblée générale de l’ONU, la salle se vide. La délégation américaine a été la première à partir lorsque le président iranien a évoqué les attentats du 11-Septembre comme un prétexte des Etats-Unis pour envahir l’Afghanistan et l’Irak. Les Européens ont suivi après avoir entendu que les Occidentaux punissent quiconque émettent des doutes sur l’Holocauste ou sur le 11-Septembre.
C’est donc devant une salle aux trois quarts vide, que Mahmoud Ahmadinejad a ensuite accusé les Etats-Unis d’avoir tué Oussama ben Laden pour cacher la vérité sur le 11-Septembre et dénoncé les « puissances arrogantes » responsables du colonialisme et de l’esclavage pour lequel le président iranien a demandé aux Occidentaux de payer des compensations.
Un discours inflammatoire, mais isolé, en l’absence de Mouammar Kadhafi et du Vénézuélien Hugo Chavez qui avaient l’habitude eux aussi de se lancer dans des diatribes enflammées à la tribune de l’ONU.